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Docteure en histoire
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Jeanne-Laure Le Quang est membre associée de l’IHMC depuis janvier 2021.
Sujet de thèse : « Haute police, surveillance politique et contrôle social sous le Consulat et le Premier Empire (1799-1814) ».
Directeur de thèse : Pierre Serna.
Première inscription : 31 octobre 2012.
Date de soutenance : 27 novembre 2018.
Jury de thèse :
Résumé de thèse
Au-delà des fantasmes persistants qui entourent la police napoléonienne et son ministre Fouché, aucune étude d’ensemble n’avait encore été consacrée à la « haute police » entre 1799 et 1814. La période du Consulat et de l’Empire voit la naissance d’une « haute police », qui ne constitue pas une entité policière spécifique, mais une mission : assurer la survie de l’État et de son chef, par la mise à l’écart des individus perçus comme dangereux.
Les « mesures de haute police » prennent une triple forme : surveillance préventive, détention sans jugement, et envoi en « surveillance spéciale » (résidence surveillée), et occupent une place centrale dans le processus de contrôle de l’esprit public et de renforcement du pouvoir. Napoléon occupe ainsi un rôle croissant dans le contrôle et l’orientation d’une action policière tout entière tournée vers la sauvegarde de sa propre personne.
Cette recherche remet néanmoins en cause la vision verticale d’un régime policier, puisque la surveillance préventive s’appuie aussi sur une participation populaire, et que son efficacité peut être nuancée, à l’échelle de l’Empire.
Publié le 25 mars 2015, mis a jour le mardi 16 juillet 2024