Sources et matériaux de l’histoire de la Révolution et de l’Empire

Séminaire de Master 1 (S1-S2), 2023-2024, dans le cadre de la spécialité moderne du master « Histoire et anthropologie des sociétés médiévales et modernes »

Animé par Virginie Martin, Guillaume Mazeau, Frédéric Régent et Côme Simien

Contact : frederic.regent@univ-paris1.fr

Le jeudi, de 18 h à 20 h
Salle Dominique Kalifa (esc. C, 3^e étage, Sorbonne)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
17 rue de la Sorbonne, Paris 5^e

ou (en décembre)
Le mercredi, de 18 h à 20 h
Salle Fossier (esc. C, 3^e étage, Sorbonne)
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
17 rue de la Sorbonne, Paris 5^e

Considérée comme une période charnière dans l’histoire des « archives », la période révolutionnaire et napoléonienne « s’inventent » par le biais de la construction d’une mémoire de papier qu’il s’agit de décrypter et d’analyser. L’objet de ce séminaire est donc d’interroger l’articulation entre, d’un côté, la « fabrication » des corpus, des fonds d’archives et de sources les plus diverses (manuscrites comme imprimées), de l’autre, l’émergence de nouvelles problématiques qui caractérisent ces dernières années l’historiographie de la Révolution et de l’Empire. Ouvert à tous les étudiants de Master dont le sujet porte sur cette période (et au-delà), ce séminaire proposera une approche pragmatique des fonds d’archives et des corpus de sources « primaires ». Il s’agit de présenter aux étudiants débutants quelques-unes des sources classiques ou outils de la recherche et d’examiner la manière dont elles sont « traitées » par les historiens : quelles sont les modalités de construction d’un corpus ? Quelles sont les modalités d’interrogation des archives ? Quels sont les « pièges » des archives ? Ces questions serviront de supports à des questionnements sur le rôle des instances et des instruments de « mise en ordre » en Révolution et des formes d’appropriation ou de résistances dont ils sont l’objet. Cette approche permettra de présenter les perspectives de recherches actuelles (principalement sur l’histoire sociale, intellectuelle et culturelle de la Révolution) en croisant des interrogations venant de l’histoire et des autres sciences sociales.

L’évaluation consistera en une analyse commentée du corpus constitué par chaque étudiant (à remettre fin janvier)