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Soutenance de thèse d’Adèle Chevalier

Collections et archéologie préhistoriques en Indochine (1876-1938). Adaptations, achoppements et circulations entre préhistoires européenne et sud-est asiatique

Adèle Chevalier, (ED 227, MNHN, et ED 113, université Paris1 Panthéon-Sorbonne), soutiendra, le samedi 16 novembre 2024 à partir de 14h00 à l’Institut de paléontologie humaine (1 rue René Panhard, 13e arrdt. M° St Marcel), sa thèse de doctorat en muséologie des sciences ayant pour titre :

Collections et archéologie préhistoriques en Indochine (1876-1938).
Adaptations, achoppements et circulations entre préhistoires européenne et sud-est asiatique

 

Composition du jury

  • M. Jean-François BERT, professeur ordinaire (université de Lausanne), rapporteur
  • M. Jean-Luc CHAPPEY, professeur des universités (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), co-directeur de thèse
  • Mme Géraldine DELLEY, chargée d’enseignement - directrice adjointe (université de Neuchâtel - Laténium parc et musée d’archéologie)
  • M. Hubert FORESTIER, professeur (Muséum national d’histoire naturelle)
  • M. Arnaud HUREL, ingénieur de recherche (Muséum national d’histoire naturelle), co-directeur de thèse
  • Mme Catherine JAMI, directrice de recherche au CNRS (École des hautes études en sciences sociales)
  • M. Nathan SCHLANGER, professeur (École nationale des chartes)
  • Mme Emmanuelle SIBEUD, professeur des universités (université Paris 8), rapporteur

Résumé
La préhistoire en tant qu’objet d’étude et domaine du savoir est reconnue en Europe occidentale et du Nord au cours du XIXe siècle. Alors, la jeune science en construction a une vocation universelle. Pourtant, ses fondements conceptuels, chronologiques et pratiques correspondent à une réalité européenne. Avec l’extension des empires coloniaux européens, les découvertes préhistoriques de surface ou issues de fouilles méthodiques en Afrique, en Asie ou en Amérique viennent brouiller cet universalisme. Le développement des études préhistoriques en Indochine, et plus largement en Asie du Sud-Est, met au jour du matériel et des collections difficilement explicables par le modèle européen de l’archéologie préhistorique. Leur appréhension par les institutions scientifiques, acteurs et musées locaux et métropolitains permet d’observer les échanges, accommodements ou freins opérés afin d’intégrer la préhistoire indochinoise dans une conception générale de l’évolution des populations humaines. Ancrée dans les traditions de recherche de l’histoire et de la muséologie des sciences, cette thèse vise à comprendre et à restituer les modalités de constitution de la préhistoire en Indochine durant la période coloniale ainsi que la réception dont elle fait l’objet dans les institutions muséales et scientifiques métropolitaines.

Publié le 29 octobre 2024

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