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Jeudi de 18h à 20h, du 8 décembre 2011 au 3 mai 2012
École normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, Salle de séminaire de l’IHMC (3e étage, escalier D)
Chloé Maurel, avec la collaboration de Noël Bonhomme et de Marie Caillot
A l’image du mouvement des « indignés » qui, après la parution en 2010 du texte Indignez-vous de Stéphane Hessel, s’est développé spontanément dans différents pays d’Europe et du monde, de nombreux phénomènes dépassent les frontières nationales et acquièrent une dimension mondiale. Quel angle d’analyse adopter à l’égard de ces phénomènes transnationaux ? Relevant à l’origine des cadres nationaux, mais pour mieux les dépasser, ceux-ci se laissent difficilement appréhender et font jouer des niveaux d’échelle parfois difficiles à maîtriser dans l’analyse.
Une des approches possibles est celle dite « mondiale » ou « globale ». Celle-ci permet d’intégrer les données nationales tout en appréhendant la dimension globale des phénomènes transnationaux. Elle effectue des comparaisons et des rapprochements entre les phénomènes mondiaux, tente d’en révéler les points de convergence ou les différences, de suivre leur diffusion à travers les frontières, ainsi que d’en tracer la généalogie.
Bien implanté aux Etats-Unis depuis plusieurs décennies (comme en témoignent par exemple les travaux de William McNeill ou de Patrick Manning), le courant de la « World History » tend depuis quelques années à se développer en France. Certains historiens se sont ainsi penchés sur des vecteurs de transnationalité, tels que le livre ou les firmes multinationales. De plus, depuis de longues années, des chercheurs travaillent sur l’histoire des organisations internationales, lieux de synthèse par excellence des mouvements nationaux en un espace commun.
Quels sont les enjeux de l’histoire mondiale/globale ? Quels nouveaux chantiers de recherche ouvre-t-elle ? Comment les historiens de ce courant abordent-ils leur objet d’étude et que leur apporte cette approche mondiale ? Les chercheurs invités à ce séminaire et les discussions tenteront d’apporter des éléments de réponse .
Ce séminaire est ouvert à tous : chercheurs, post-doctorants et doctorants, étudiants de Master et auditeurs libres. A la fin de chaque séance, un pot amical est prévu afin de permettre aux participants d’échanger dans une ambiance conviviale.
Calendrier
Jeudi 8 décembre 2011
Diana COOPER-RICHET, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines, Vice-présidente chargée des relations internationales : « Objets de recherche, frontières et temporalités. L’histoire des mineurs de charbon et de l’édition en langues étrangères ».
Jeudi 5 janvier 2012
Jean-Yves MOLLIER, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, directeur de l’Ecole doctorale Culture, Régulations, Institutions, Territoires, spécialiste de l’histoire de l’édition : « L’histoire mondiale du livre, de l’édition et de la lecture ».
Jeudi 19 janvier 2012
Matthieu LEIMGRUBER, docteur en histoire, chargé de cours à l’Université de Genève, chercheur pour le Fonds national suisse pour la recherche scientifique : « "Les problèmes d’assurance multinationale vous donnent mal à la tête ? SWISS LIFE vous propose le remède idéal !"Les prestations sociales pour expatriés et le développement transatlantique de l’industrie des fonds de pension(1960-1990) »
Jeudi 26 janvier 2012
Marc ABÉLÈS, anthropologue et ethnologue, directeur d’études à l’EHESS, directeur de recherche au CNRS : « L’anthropologie face à la globalisation ».
Jeudi 16 février 2012
Julien HAGE, docteur en histoire, post-doctorat à l’Université de Bourgogne : « L’édition de livres politiques dans le monde au XXe siècle ».
Jeudi 8 mars 2012
Noël BONHOMME, doctorant à l’Université Paris IV : « Le G7 et la mondialisation : entre gouvernance occidentale et gouvernance mondiale ».
Jeudi 22 mars 2012
Marieke LOUIS, doctorante à l’IEP de Paris, Centre d’études et de recherche internationales (CERI) : « Les organisations internationales et la régulation sociale de la mondialisation : le cas de l’Agenda de l’OIT pour le travail décent ».
Jeudi 5 avril 2012
Olivier PÉTRÉ-GRENOUILLEAU, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Nantes : « Abolir l’esclavage, un projet global ».
Jeudi 19 avril 2012
Sandrine Kott, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Genève : « ‘Global Labour’ et l’OIT (1947-1973) dans une perspective post-guerre froide ».
Jeudi 3 mai 2012
Aurélie Elisa GFELLER, docteure en histoire (Université de Princeton), Boursière « Ambizione », Fonds national suisse de la recherche scientifique, Chargée de cours, Institut de hautes études internationales et du développement, Genève : « Des sept merveilles du monde vers un concept holistique ? Le patrimoine mondial de l’UNESCO : débats et réformes, 1972–1994 ». Monique Constant, conservatrice, directrice adjointe des archives du Ministère des affaires étrangères : "Les archives de la SDN".
Publié le 20 octobre 2011, mis a jour le mardi 31 mars 2015
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