Sara Legrandjacques

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Docteure agrégée en histoire, Sara Legrandjacques poursuit actuellement ses recherches sur les mobilités étudiantes en Asie en associant histoire globale des migrations, histoire de l’éducation et colonial studies. Elle examine actuellement les circulations transimpériales et internationales des étudiant·es indien·nes tout au long du xx^e siècle.

En parallèle, elle travaille à la publication de sa thèse intitulée « Voies étudiantes. Pour une histoire globale des mobilités étudiantes en Asie (Inde britannique - Indochine française, années 1850-1940) ». Celle-ci a été préparée sous la direction du professeur Pierre Singaravélou et soutenue à Paris 1 Panthéon-Sorbonne le 4 décembre 2021.

Membre associée de l’IHMC depuis le 1^er novembre 2022, elle est également fellow de l’Institut Convergences Migrations depuis 2018. En 2024, elle a rejoint le comité de rédaction de Diasporas. Circulations, migrations, histoire. À partir de septembre 2025, elle est postdoctorante – chargée de coordination éditoriale auprès de l’EHNE (Sorbonne Université). Elle enseigne également à Paris 1 et à l’Université PSL.

Thèmes de recherche

• Enseignement supérieur et technique
• Mobilités étudiantes
• Empires coloniaux
• Indochine française, Inde britannique

Présentation du projet de recherche

Mon projet de recherche s’insère dans l’axe 5 de l’IHMC, « Populations, circulations, migrations » en ce qu’il se consacre aux mobilités étudiantes en Asie (post-)coloniale. Depuis 2023-2024, je m’intéresse tout particulièrement aux circulations entre l’Asie du Sud et l’Europe continentale afin de mettre en avant le caractère transimpérial et international de ces flux depuis le début du xx^e siècle. Pour cela, je mobilise des archives variées, à la fois gouvernementales et universitaires, ainsi que des mémoires et récits de voyage, jusqu’ici peu explorés : en 2025, j’ai ainsi débuté mes recherches dans les centres d’archives universitaires italiens.

L’objectif est de saisir les mobilités étudiantes à travers l’ensemble des acteurs et actrices qui participent à les organiser, les financer, les contrôler et les surveiller – qu’il s’agisse des étudiant·es, de leurs familles, des pouvoirs publics, des comités de patronage et associations, etc. Cela permet, d’une part, d’écrire une histoire sociale de l’enseignement supérieur en prenant en compte les étudiant·es, leur agentivité et leurs motivations ; de l’autre, ce projet souhaite éclairer l’essor de la diplomatie universitaire en prenant en compte les territoires asiatiques ayant été sous domination coloniale, avant tout britannique.