Accueil > Publications > Ouvrages et directions de numéros de revues > Publications 2018
Auteur : Jean-Marie Le Gall
Éditeur : PUF (Paris)
Date de parution : avril 2018
Nombre de pages : 336
Fiche de l’ouvrage sur le site de l’éditeur
Prix du livre d’histoire de l’Europe 2019
La Renaissance est accusée de nourrir le roman de la supériorité européenne, technique, culturelle et économique. Elle est également à l’origine des figures contestées de l’État-nation et d’une première mondialisation, forcément brutale et malheureuse. Quant à l’humanisme, il a légué l’élitisme scolaire et un spécisme en faveur de l’homme au détriment de l’animal. La période illustre toutes les dérives de l’esprit moderne, individualiste et narcissique, dont le transhumanisme serait le dernier avatar.
Ce livre expose le bien-fondé de certaines critiques, mais aussi les fantasmes qu’elles mobilisent. Il revient notamment sur la genèse du terme, la Renaissance s’opposant au « Moyen Âge » inventé au xvie siècle par des hommes qui voulaient faire renaître l’Antiquité, ainsi que sur le Quattrocento italien, son véritable modèle, et sur les Réformes religieuses qui ont marqué la naissance de la modernité. Tenant compte des critiques, de l’historiographie ancienne et de la plus récente, l’ouvrage propose de fixer les principaux traits de la Renaissance, qui reste un moment fondateur du monde contemporain.
La Renaissance est morte : un débat
L’histoire immobile : le long Moyen Âge
Rétroprojections : les renaissances médiévales
L’Europe n’a pas le monopole de la Renaissance
Qui a rencontré qui ? La fake history d’un sous-marinier britannique
Le goût des autres : curiosité et humanité
Le Renaissance et Tamerlan
À quoi servent le latin et les humanités ?
La Renaissance et les maux de la modernité
Conscience d’une rupture culturelle et religieuse entre xve et xviie siècles
La Renaissance, entre Lumières, Révolution et romantisme
Les stabilisateurs de la Renaissance : Michelet et Burckhardt
Les débats sur la genèse de la modernité : de Weber à Hauser
Le modèle italien renforcé
L’italianité métissée
Une renaissance européanisée et polycentrée
Prima l’economia ? Crise ou croissance ?
Vers 1450 : la traite et la presse
L’essor décisif de la sécularisation
Les mutations de l’idée impériale
Présentation de soi et identification
Nicodémisme et discrétion religieuse
L’écriture à la première personne
La Renaissance existe
Publié le 11 mai 2018, mis a jour le samedi 22 octobre 2022
Version imprimable