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Auteurs : Annick Fenet, Michela Passini et Sara Nardi-Combescure (dir.)
Editeur : Éditions Universitaires de Dijon (Dijon)
Collection : Histoires
Date de parution : mars 2018
Nombre de pages : 302
Fiche de l’ouvrage sur le site de l’éditeur
On connaît le rôle joué par les historiens dans la guerre de 14-18. Peut-être plus discrète mais tout aussi importante a été la mobilisation des archéologues et des historiens de l’art dans ce conflit, où la destruction de monuments et d’œuvres d’art a été systématiquement imputée à l’Allemagne. Ces actes de « barbarie » venaient corroborer l’idéologie du combat du droit mené contre des ennemis inhumains.
Pendant la Grande Guerre, les historiens de l’art et archéologues – universitaires, directeurs de revues, théoriciens, érudits, inspecteurs du patrimoine, conservateurs, à la tête d’institutions culturelles ou responsables de fouilles – s’engagèrent sur le terrain ou à l’arrière. Les études réunies dans ce volume se proposent de contribuer à l’histoire des pratiques intellectuelles mises en œuvre en temps de guerre, dans une perspective transnationale.
La guerre est ainsi appréhendée comme un « laboratoire », où naissent des méthodes et des savoir-faire nouveaux en matière de recherche, de restauration et de conservation.
Publié le 29 mars 2018, mis a jour le samedi 22 octobre 2022
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