↑
 

Accueil > Vie scientifique > Soutenances de thèses et HDR

Soutenance de thèse de Jiali Huang

Le réseau d’électricité de Tianjin (Chine), 1900-1960. Histoire et valorisation patrimoniale

Jiali Huang a le plaisir de vous convier à sa soutenance de thèse intitulée :

« Le réseau d’électricité de Tianjin (Chine), 1900-1960. Histoire et valorisation patrimoniale »

Sous la direction d’Anne Françoise GARÇON, Professeur émérite, Université Paris 1
Panthéon-Sorbonne

Le jeudi 28 mars 2019 à 14 h 00
Salle B409, 4e étage au Centre PMF, 90 rue de Tolbiac, Paris 13e

Accès : Métro Olympiades (ligne 14)

Pour faciliter l’accès à PMF, veuillez vous munir d’une pièce d’identité et de l’invitation : 

Invitation à la soutenance de thèse de Jiali Huang

Jury

  • Jean-François BELHOSTE, Directeur de recherche, EPHE
  • Alain BELTRAN, Directeur de recherche CNRS UMR IRICE
  • Giovanni Luigi FONTANA, Professeur des Universités, Université de Padoue (pré-rapporteur)
  • Marina GASNIER, McF HDR, Université de Bourgogne Franche-Comté, UTBM
  • Hélène VACHER, Professeur des Universités, École nationale supérieure d’architecture de Nancy (pré-rapporteur)

Résumé

Le réseau d’électricité de Tianjin (Chine), 1900-1960. Histoire et valorisation patrimoniale

Tianjin s’est avérée un lieu de rencontres et d’échanges entre les Chinois et les étrangers pendant plus de 150 ans. Face au risque d’effondrement du pays, les pionniers chinois au tournant du XXe siècle ont lancé les premières tentatives de modernisation à Tianjin pour devenir autonomes en termes industriels et techniques et rétablir l’image de la Chine dans l’arène internationale. Aujourd’hui, confrontée à la crise de perte d’identité, la municipalité de Tianjin cherche activement à sauvegarder son patrimoine lié au passé et significatif pour le futur. A travers une étude sur l’électrification de Tianjin et sur la conservation de ses vestiges, cette thèse montre qu’il existe un point commun à ces deux actions à deux époques différentes : l’apprentissage de connaissances modernes auprès de l’Occident et leur appropriation en Chine qui donne la force à cet ancien pays pour rajeunir.

Nous allons démontrer que l’électrification de Tianjin était un témoin important de l’autonomie acquise allant du contrôle absolu par les étrangers à la gestion réussie par les Chinois. La mondialisation au XIXe et XXe siècles nous offre un axe pour décrypter les actions des compagnies d’électricité étrangères pour pénétrer le marché chinois.

Nous étudierons les conflits entre la technicité de l’électrification – extension du réseau – et le démembrement de la ville pendant la domination des entrepreneurs et administrateurs européens. Nous traiterons ensuite de l’intégration progressive et de la gestion systématique du réseau électrique sous le monopole étatique chinois après
la fin de l’impérialisme en Chine.

L’urgence de la conservation des friches industrielles et la multiplication des pôles créatifs - forme qu’elles prennent après reconversion - constituent notre point de départ pour questionner sur l’efficacité du cadre juridique du patrimoine introduit et amélioré depuis un siècle. Nous fondant sur la politique patrimoniale de Tianjin, nous explorerons les possibilités et les bons moyens de valoriser de nos jours son ancien réseau électrique.

Mots-clés : électrification, Tianjin, appropriation, patrimoine industriel, valorisation

Publié le 27 mars 2019, mis a jour le jeudi 29 septembre 2022

Version imprimable de cet article Version imprimable
Accueil du site IHMC
 
Institut d'histoire moderne
et contemporaine – UMR 8066
ENS, 45 rue d'Ulm, 75005 Paris
+33 (0)1 44 32 32 86
contact-ihmc@ens.fr
Facebook X YouTube